
La résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago a été perquisitionnée par le FBI la semaine dernière.Image: sda
Vendredi dernier, à la demande des procureurs, un juge avait rendu public le mandat autorisant la perquisition et une liste des documents saisis.
16.08.2022, 04:4217.08.2022, 17:07
Le ministère américain de la Justice s'est opposé lundi à la publication d'un document judiciaire censé donner les raisons qui ont poussé les enquêteurs fédéraux à mener une perquisition inédite chez Donald Trump. Celle-ci a eu lieu la semaine dernière.
L'opération de la police fédérale dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride - une première pour un ex-président - a provoqué une tempête politique, le milliardaire et ses partisans dénonçant une «chasse aux sorcières».
Plusieurs organisations, dont des médias, avaient demandé à un juge de publier un document judiciaire dans lequel les enquêteurs expliquent habituellement pourquoi la perquisition était nécessaire.
«Le ministère de la Justice a assuré lundi qu'une telle publication nuirait de manière irréparable à l'enquête pénale en cours»
Communiqué du ministère de la Justice
Documents «top secret»
Mais, à l'inverse des premiers, le document dont la publication était cette fois demandée contient «des informations très sensibles sur des témoins», des techniques utilisées par la police et des faits «extrêmement importants sur l'enquête», a estimé le ministère.
«Sa publication pourrait révéler la stratégie des enquêteurs et compromettre (la réussite) de prochaines étapes de l'investigation. La liste des objets saisis mentionne de nombreux documents classés top secret»
Le ministère de la Justice
Selon les documents révélés vendredi, la justice soupçonne le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels.
Donald Trump, pressenti pour se relancer dans la course à la Maison-Blanche pour 2024, a assuré que ces documents avaient été déclassifiés. Lundi, en indiquant avoir vu ses passeports saisis lors de la perquisition, le républicain s'est dit victime d'une «attaque contre un opposant politique comme on n'en a jamais vu dans notre pays». (ats/jch)
Trump se déclare le 47e président en jouant au golf
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Le chancelier Friedrich Merz entend faire de son pays la première puissance militaire en Europe. C'est à la fois logique et préoccupant au regard de l'histoire.
Friedrich Merz tient avec la Défense un os qu’il ne semble pas près de vouloir lâcher. En déclarant, mardi au Bundestag, lors de son discours de politique générale, qu’il veut faire de la Bundeswehr l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe, le chancelier chrétien-démocrate se donne un emploi qu’aucun de ses prédécesseurs de l’Allemagne post-nazie n’avait songé à endosser jusqu’ici. A la tête d’une coalition CDU-SPD décrite comme bancale, oser afficher une telle ambition pour l’armée allemande est à la fois dans l’air du temps et iconoclaste.